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La version finale de la couverture.

Comme je n'arrivais pas à quelque chose de satisfaisant avec les maquettes en 3D, je me suis lancé en parallèle dans des croquis sur papier.
Je voulais essayer de représenter l'idée du téléspectateur enfermé dans un cadre de conditionnement mental, avec, en arrière-plans successifs, la scène de montage du spectacle permanent, et derrière la catastrophe que cette scène s'efforce de cacher, et encore derrière les bénéficiaires finaux de tout ce bordel.

Je ne suis pas vraiment satisfait par cette image. Il reste une impression de brouillon et de confusion malgré les efforts que j'ai essayé d'y apporter. J'ai un peu perdu la main en dessin.
Mais le calendrier avançait, et comme il s'agissait d'un texte d'actualité et que l'éditeur attendait ma version finale et que je commençais à être à court d'inspiration, on a finalement validé cette version.

Fais ce que tu dois, et advienne que pourra.

J'ai essayé de faire ma part de citoyenneté, qui me semble si nécessaire en ces temps d'impostures et de chaos généralisés, mais il reste cette impression de futilité, d'être incapable d'avoir le pouvoir nécessaire pour pouvoir vraiment changer les choses, et d'essayer de gesticuler à son niveau avant de s'apercevoir que finalement ça ne sert à rien du tout. C'est peut-être aussi pour ça que dans les solutions que je propose dans ce texte, j'évoque la notion d'hygiène nécessaire au niveau personnel et local, et la nécessité ensuite de se rassembler, de s'unir, avec "les vrais", "les propres". Mais la notion, l'appel au "rassemblement", à l'"union", sont des choses qui ont été tellement détournées, instrumentalisées et finalement ridiculisées ces dernières décennies...

Que croire ?
Que faire ?

Quel avenir pour les gens ordinaires face à tant de machiavélisme ?

Il faut retrouver sa conscience.





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